Attentats de Paris : les failles de l'antiterrorisme français <!-- --> | Atlantico.fr
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L'hebdomadaire Marianne évoque les "ratés dans la coopération entre la Direction générale de la sécurité intérieure et le Renseignement territorial".
L'hebdomadaire Marianne évoque les "ratés dans la coopération entre la Direction générale de la sécurité intérieure et le Renseignement territorial".
©Reuters

Affaiblissement

Dans son numéro à paraître lundi 16 novembre, l'hebdomadaire Marianne pointe certaines failles dans l'organisation des services de renseignement français.

Frédéric Ploquin, journaliste de Marianne, publie cette semaine un article qui révèle les failles de l’organisation de l’antiterrorisme en France.

"En janvier 2015, au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, Bernard Cazeneuve s’était montré ferme devant les chefs de la police : 'Vous devez travailler ensemble.' Mais les mauvaises habitudes ont vite repris le dessus. De nombreux spécialistes pointent un même problème : des ratés dans la coopération entre la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et le Renseignement territorial. 'La DGSI ne parle à personne', se plaint ainsi un fonctionnaire qui participe aux réunions de coordination" peut-on lire sur le site de l'hebdomadaire.

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"Après la décapitation de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) en juin dernier, Bernard Cazeneuve a mis en place un nouvel outil, baptisé Emopt (état-major opérationnel de prévention du terrorisme), qu’il a directement placé sous le contrôle de son cabinet. Cet état-major de 10 personnes a été chargé de coordonner toutes les enquêtes antiterroristes. Mais loin de remplacer les structures de coordination existantes, cette dernière instance s’est superposée aux autres. Résultat : trois mois de flottement et de confusion. 'Comment dix personnes pourraient-elles superviser des milliers d’enquêtes ?', déplorait l’un des acteurs de la filière antiterroriste, interrogé par Marianne une semaine avant ce vendredi noir" écrit également le journaliste. 

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"Mais aux yeux des spécialistes, l’erreur originelle en matière de renseignement remonte à l’année 2008, lorsque Nicolas Sarkozy a supprimé d’un trait de plume les Renseignements généraux (RG) pour fusionner leurs effectifs avec ceux de la DST (le contre-espionnage). Une disparition qui a laissé en friche le terrain occupé par les RG, implantés dans l’ensemble du territoire, et notamment dans ces cités sensibles qui allaient nourrir les filières islamistes. La création du Renseignement territorial a depuis partiellement comblé le vide. Mais que de temps perdu !" peut-on lire également dans Marianne.

Lu sur Marianne

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