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Calmer le jeu
Attentats de Paris : Jean-Marc Rouillan dément "avoir salué le courage des terroristes"
Alors qu'une enquête pour "apologie du terrorisme" a été ouverte à son encontre, l'ancien activiste d'Action directe a déclaré sur RTL être "un ennemi de Daesh".
Jean-Marc Rouillan se défend. Le cofondateur d’Action directe (qui a passé 24 ans derrière les barreaux pour les assassinats du général Audran et du PDG de Renault, George Besse) a provoqué une énorme polémique en refusant de condamner les attentats du 13 novembre. Sur Radio Grenouille, une petite radio associative marseillaise, l’homme avait ainsi salué le "courage" des terroristes. "Ils se battent dans les rues de Paris alors qu'il y a 2.000 ou 3.000 flics alors on peut dire beaucoup de choses sur eux, mais pas que c'est des gamins qui sont lâches".
Des propos relayés par de nombreux médias et qui ont choqué certaines familles de victimes. Il est d'ailleurs désormais visé par une enquête pour "apologie du terrorisme". Invité de RTL ce mardi, l’homme a tenu à nuancer ses propos. "Je n'ai pas salué le courage. J'ai seulement dit que dans leur démarche de se faire tuer pour leurs idées il fallait du courage mais c'est tout", a-t-il affirmé. "C'est une approche technique de la lutte, pas du tout une approbation de ce qu'ils ont fait. Dans la même interview je dis que ce sont des ennemis. Toute cette affaire prend des proportions incommensurables."
"Je comprends la douleur des familles des victimes", a-t-il ajouté. "Je n'ai rien à voir là-dedans, je suis un ennemi de Daesh. Depuis mon arrestation en 1987 j'ai choisi le chemin de la responsabilité".
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