Assemblée nationale : Marine Le Pen et la bataille pour les postes-clés

Le « cordon sanitaire » résistera-t-il au partage des postes-clés à l’Assemblée nationale ? demande Le Monde.

"Marine Le Pen revendique la présidence de la stratégique commission des finances et l’une des six vice-présidences du Palais-Bourbon".

"Sans tractations ni accord politique, le RN a toutefois peu de chance de se voir offrir, par le seul vote de ses pairs, la présidence d’une commission aux pouvoirs de contrôle étendus sur le budget et les dépenses de l’Etat. Au total, 68 membres devraient y siéger, dont seulement 11 députés du RN. L’élection de la présidence aura lieu jeudi 30 juin, à bulletin secret, sans que la majorité n’y prenne part en vertu d’une tradition à l’Assemblée" explique Le Monde.

'Ce n’est pas un secret, à droite on redoute que la présidence de la commission des finances tombe aux mains de La France insoumise (LFI), avec le candidat Eric Coquerel, député de la Seine-Saint-Denis. Plusieurs cadres s’inquiètent sous couvert d’anonymat qu’une telle situation soit synonyme de fin du secret fiscal et de « fuites dans Mediapart », selon un élu. Soucieuse de les appâter, Marine Le Pen ne se prive pas d’agiter l’épouvantail. « Si ce n’est pas nous [à la présidence de la commission des finances], c’est d’autres… », avertit la leader populiste "citée par Le Monde.