Anne Hidalgo en proie à des difficultés financières pour le financement de sa campagne <!-- --> | Atlantico.fr
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Anne Hidalgo lors de la 11e convention nationale du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) à Paris, le 14 novembre 2021.
Anne Hidalgo lors de la 11e convention nationale du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) à Paris, le 14 novembre 2021.
©Thomas SAMSON / AFP

La campagne s'annonce tendue

Plusieurs banques auraient refusé un prêt pour la campagne d’Anne Hidalgo. Une simple rumeur selon les cadres du parti, qui assurent qu’elles n’ont « pas encore » été consultées. 

«Je ne sais pas exactement combien mais plusieurs banques ont été consultées sans aucun retour positif pour le moment », explique pourtant une source anonyme proche de l’actuelle maire de Paris. 

Le Crédit Coopératif, banque historique du Parti Socialiste, aurait déjà indiqué son refus : « le Crédit coopératif ne prête plus à un candidat s'il n'y a pas plusieurs sondages dans la durée autour de 8%. Les banques étaient strictes en 2017, elles le sont encore plus aujourd’hui », confie un proche de la candidate socialiste. 

L’entourage de la candidate essaye de rassurer: « Il y a peu de dépenses à ce stade (…) Nous sommes dans la mise à disposition des moyens par le parti et les fédérations et c'est bien normal », indique le sénateur PS Patrick Kanner.

Plusieurs fédérations auraient encore des moyens conséquents, comme celles de Paris, de la Moselle ou encore dans le Sud-Ouest. Depuis la vente du siège de la rue de Solférino à Paris, le PS posséderait une épargne confortable. 

Un cadre du parti en profite pour rappeler toute l’importance de l’enjeu « Si on ne met pas d'argent, on fera un score de merde. En dessous de 15 millions on ne joue pas la gagne ». Certains s’inquiètent d’un éventuel score inférieur à 5% aux présidentielles : « Quel est l'avenir du PS si sa candidate ne fait pas 5% ? », interroge une parlementaire.

En 2017, Benoît Hamon était arrivé en 5ème position du premier tour, avec 6,35% des suffrages, le score le plus faible de l’histoire du Parti Socialiste. Sa campagne avait coûté plus de 15 millions d’euros. 

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