Alexandre Benalla rejugé en appel, quatre ans et demi après les « violences du 1er mai »<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Justice
Alexandre Benalla, le 16 juillet 2018 à Paris.
Alexandre Benalla, le 16 juillet 2018 à Paris.
©

Scandale politique

Il est au coeur d’un scandale politique. Alexandre Benalla, ex-chargé de mission de l’Élysée, est rejugé à partir de ce vendredi 27 janvier pour des violences lors du 1er mai 2018, qui lui avaient valu un an de prison ferme en première instance. L'audience pourrait toutefois être reportée, car Alexandre Benalla déposera une demande de renvoi pour « motif personnel », a indiqué à l'AFP l'une de ses avocates, Jacqueline Laffont.

L'ex-chargé de mission de l’Élysée est accusé d'avoir molesté trois hommes et deux femmes en cherchant à les interpeller en marge de la manifestation du 1er mai 2018 à Paris. Il était alors coiffé d'un casque de la police, alors qu'il n'assistait au défilé qu'en tant qu’ « observateur ».

Alexandre Benalla devra également répondre à nouveau devant la cour d'appel de « faux, usage de faux en écriture et usage public sans droit d'un insigne » pour avoir continué à voyager avec des passeports diplomatiques après son licenciement de l’Élysée. Il détenait aussi un passeport de service obtenu frauduleusement, selon l’accusation. Enfin, l’ancien proche collaborateur du président de la République est accusé d'avoir porté illégalement une arme de poing en 2017.

En première instance, il avait écopé de trois ans de prison, dont un ferme, sous bracelet électronique, de l'interdiction d'occuper un emploi public pendant cinq ans et d'une interdiction de port d'arme pendant dix ans. Lors de l’audience, il avait nié la quasi-totalité des faits reprochés, affirmant avoir agi « par réflexe » citoyen, mais n'hésitant pas « à donner des explications absurdes et irresponsables », selon le jugement du tribunal correctionnel de Paris.

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !