Alain Juppé hué à Bordeaux : "un spectacle consternant de la droite" selon Bruno Le Maire<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Bruno Le Maire lors d'un meeting
Bruno Le Maire lors d'un meeting
©Reuters

Réaction

Lors d'un meeting samedi sur ses terres bordelaises, en présence de Nicolas Sarkozy, le maire de la ville a été sifflé lorsqu'il a évoqué un rassemblement de la droite et du centre. Une attitude qui a choqué les ténors de l'UMP.

Hervé Mariton, Nathalie Kosciusko-Morizet, Luc Chatel, Pierre Lellouche... Tous les ténors de l'UMP sont encore choqués par les sifflets adressés à Alain Juppé lors du meeting de Nicolas Sarkozy samedi à Bordeaux. Le maire de la ville avait en effet été sifflé après avoir évoqué un rassemblement de la droite et du centre. Une attitude des militants qui passent mal et qui aura sans doute des conséquences sur les relations déjà tendues entre l'ancien président de la République et le candidat à la primaire en 2016.

En tout cas, ces sifflets ont fortement déplu à Bruno Le Maire. Le candidat à la présidence de l'UMP a dénoncé ce lundi un "spectacle consternant de la droite. "Nous sommes en train de retomber dans le vieux piège mortel de la droite qui est la guerre des chefs, avec le retour des clans, des divisions, des combats de personnes, alors que nous devrions avoir un combat d'idées" a-t-il indiqué sur France Inter.

Puis le député de l'Eure a prêché pour sa paroisse en appelant les militants à voter pour lui le 29 novembre pour mettre un terme "à cette guerre des chefs". "Ils peuvent le faire le 29 novembre en votant pour un candidat qui n'est pas candidat aux primaires, qui remettra de l'ordre dans le parti et qui organisera les primaires pour que la concurrence puisse se faire de manière ordonnée et respectueuse. C'est ce président de l'UMP que je veux être" a-t-il insisté. 

"Là où je suis un peu surpris des sifflets, c'est qu'après tout cette idée de grand rassemblement sans clivages de gauche ni de droite où l'UMP absorberait l'UDI et se reconstituerait en une espèce de grande formation un peu nébuleuse, c'est l'idée de Nicolas Sarkozy" a-t-il encore expliqué avant de glisser une pique à son principal concurrent à la présidence du parti. "Quelle plaisanterie" que de prétendre vouloir sortir de l'espace Schengen, a conclu Bruno Le Maire.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !