Agressions sexuelles : 8 femmes accusent l'ancien président des jeunes socialistes<!-- --> | Atlantico.fr
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Thierry Marchal-Beck, à droite
Thierry Marchal-Beck, à droite
©AFP

Accusé

Fellations forcées, attouchements, agressions… les propos des jeunes femmes sont glaçants.

Les récits sont violents. "Devant la porte de l’appartement, il me plaque contre le mur, commence à m’embrasser de force. Je mens et je dis qu’un de mes cousins dort à l’intérieur. Il ne peut plus entrer. Pour ne pas que cela aille plus loin, je me sens obligée de lui faire une fellation. Je veux qu’il s’arrête, que son harcèlement s’arrête. Il part tout de suite après" raconte Aurore, dont le prénom a été changé. Celui qu'elle vise, c'est Thierry Marchal-Beck, ancien président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), qui dirige les jeunes pousses du parti de 2010 à 2014.
En tout, 8 femmes (anonymes) l'accusent, dans Libération, d'agressions ou d'harcèlement sexuel, lorsqu'il était à son poste. "J’ai dû le masturber pour m’en débarrasser. Il disait : «Comme tu as dit oui une fois, tu ne peux plus dire non maintenant »" raconte une ancienne cadre du MJS. "Ce n’est qu’avec l’affaire Baupin, cinq ans plus tard, que j’ai réalisé ce qui m’était vraiment arrivé : on était clairement dans un abus de pouvoir." SMS en masse vers l'une, attouchements forcés sur l'autre, les récits sont édifiants.
Une autre raconte avoir été "plaquée dans un coin" dans un bar bruxellois. Lui, a passé "ses mains sous mon tee-shirt, sur mes seins, mon ventre, mon dos et m’expliquant que j’avais tellement bu que de toute façon je ne me souviendrai de rien le lendemain." Un des responsables fédéraux confirme la scène.
Le principal intéressé se dit "sidéré" par l'enquête de Libération et se tient à disposition de la justice. Le journal souligne que les faits sont en majorité prescrits. Aucune plainte n'a été déposée. 
Lu sur Libération

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