Agnès Buzyn ex-ministre de la santé, plaide non coupable et accuse dans son journal de l’épidémie de Covid<!-- --> | Atlantico.fr
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Agnès Buzyn
Agnès Buzyn
©LUDOVIC MARIN / AFP

Covid-19

Elle dit avoir apporté toutes les preuves "qu’on a anticipé et géré au mieux"

Cible des réseaux sociaux, critiquée pour sa gestion des prémices de la crise sanitaire et son départ précipité du gouvernement, le 15 février 2020, Agnès Buzyn va mal. Et se réfugie dans le travail. Par « peur d’oublier », l’ex-ministre de la santé a entrepris de rédiger un journal rétrospectif de la crise (long de 600 pages). Elle épluche ses agendas, ses SMS, ses mails, ses boucles Telegram, et entreprend de retracer, aussi précisément que possible, les trois mois les plus « éprouvants » de sa vie.

Dans son journal, Agnès Buzyn raconte qu’elle prévient pour la première fois Emmanuel Macron et Edouard Philippe, le 11 janvier, qu’une épidémie nouvelle sévit depuis quinze jours en Chine. Mais elle dit que personne ne semble vouloir l'entendre.

Dans la foulée du retrait de M. Griveaux, Mme Buzyn est appelée à se présenter aux municipales à Paris par tous les gradés de la majorité, pendant quarante-huit heures « infernales ». Elle ne veut pas y aller mais le président en personne l’appelle à deux reprises dans la nuit du samedi 15 au dimanche 16 février 2020, rapporte-t-elle

Dans son rapport publié fin 2020, la commission d’enquête du Sénat a reconnu une « mobilisation précoce » de la ministre de la santé, même si ses « avertissements répétés » semblent « ne pas avoir été écoutés ou suivis d’effets »

Agnès Buzyn, mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » pour sa gestion de l’épidémie, a déjà enchaîné une vingtaine d’auditions, soit plusieurs centaines de pages de procès-verbaux, venus alimenter un dossier « océanique ». « Nous sommes le seul pays au monde à mettre en examen des ministres pour la gestion d’une pandémie mondiale, déplore-t-elle. J’ai apporté toutes les preuves qu’on a anticipé et géré au mieux, en vain. Les Français croient que je n’ai rien fait. »

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