Afghanistan : le directeur de la CIA, William J. Burns, a rencontré les talibans à Kaboul<!-- --> | Atlantico.fr
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William Burns, directeur de la CIA, le 24 février 2021 à Washington.
William Burns, directeur de la CIA, le 24 février 2021 à Washington.
©PISCINE / GETTY IMAGES AMÉRIQUE DU NORD / GETTY IMAGES VIA AFP

Diplomatie

Selon des informations du New York Times, le chef de la CIA, William J. Burns, aurait rencontré un des représentants des talibans Abdul Ghani Baradar à Kaboul. Les évacuations se poursuivent à l'aéroport de Kaboul jusqu'à la date limite du 31 août.

Alors que la situation reste préoccupante à l’aéroport de Kaboul, le directeur de la CIA, William J. Burns, aurait rencontré des représentants des talibans à Kaboul. William J. Burns, ancien diplomate de longue date, a rencontré lundi Abdul Ghani Baradar, le chef des talibans qui a mené les négociations diplomatiques au Qatar avec le gouvernement américain, selon des révélations du New York Times et du Washington Post.

La difficulté majeure pour les Etats-Unis est d'obtenir des dirigeants talibans qu'ils accordent un délai supplémentaire pour les opérations d'évacuation à l'aéroport de Kaboul. Les Etats-Unis ont débuté un important pont aérien pour évacuer des Afghans et des citoyens américains.

Le président Joe Biden a fixé une date limite pour la fin de cette opération au 31 août.

Le mollah Abdul Ghani Baradar, qui dirigeait le bureau politique des talibans au Qatar, est le nouvel homme fort du régime qui a pris le pouvoir à Kaboul. Le numéro 2 du mouvement incarne depuis dix jours le pouvoir taliban et sa volonté de parler au reste de la communauté internationale.

Les Etats-Unis ont envoyé des milliers de soldats afin de sécuriser l'aéroport de Kaboul. Le rythme des évacuations s'est accéléré ces derniers jours.

Suhail Shaheen, porte-parole des talibans au Qatar, a déclaré lundi que toute prolongation au-delà du 31 août constituerait une « violation claire » de l'accord des Etats-Unis avec les talibans sur le retrait des troupes américaines. Les talibans ont donc mis en garde contre « conséquences » si les soldats américains supervisant l’évacuation restent au-delà de la date limite.

Les responsables américains s'inquiètent des perspectives d'attaques terroristes à l'aéroport de Kaboul par l'Etat islamique et d'autres groupes.

Les dirigeants du G7 vont se réunir ce mardi pour tenter d’apporter des solutions à la crise en Afghanistan.  

La présence en Afghanistan de William Burns montre l’urgence ressentie à Washington pour résoudre la crise en Afghanistan. Une course contre la montre est engagée pour la suite des évacuations depuis l’aéroport de Kaboul.

New York Times

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