Affaire des "écoutes" : le procès de Nicolas Sarkozy, jugé pour corruption, est suspendu jusqu'à jeudi<!-- --> | Atlantico.fr
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Nicolas Sarkozy procès
Nicolas Sarkozy procès
©BERTRAND GUAY / AFP

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Nicolas Sarkozy comparaît à partir de lundi à Paris dans l'affaire dite des "écoutes", avec son avocat Thierry Herzog et l'ex-haut magistrat Gilbert Azibert, absent pour raison médicale. Une expertise médicale a été ordonnée. Le procès a donc été suspendu jusqu’à jeudi.

Le procès de l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, dans l’affaire des "écoutes" s'est brièvement ouvert ce lundi. L'un des accusés, Gilbert Azibert, est absent pour raison médicale. Une expertise médicale a été ordonnée. Le procès a donc été suspendu jusqu’à jeudi.

Pour la première fois sous la Ve République, un ancien président de la République est jugé pour corruption. A partir de ce lundi 23 novembre, Nicolas Sarkozy comparaît  dans l'affaire dite des "écoutes", avec son avocat Thierry Herzog et l'ex-haut magistrat Gilbert Azibert. Prévu jusqu'au 10 décembre, la tenue du procès est soumise aux aléas de l'épidémie de Covid-19 et à une demande de renvoi déposée par Gilbert Azibert pour raisons médicales.

Selon des précisions de la rédaction de LCI, "le tribunal ordonne une expertise médicale de M. Azibert. Elle aidera le tribunal à prendre une décision. Le tribunal demande un résultat pour cette expertise avant jeudi 13h30."

Le procès est donc suspendu jusqu’à jeudi.

L'ancien président de la République est arrivé au tribunal ce lundi face à une nuée de caméras, vers 13h20, sans faire de déclaration.

La chaise du troisième prévenu, Gilbert Azibert, est restée vide pour raison médicale ce lundi au tribunal. L’avocat de cet ancien haut magistrat a plaidé une demande de renvoi, qu'il a obtenu pour jeudi. Une expertise médicale a été ordonnée.

Dans ce dossier, les juges avaient décidé en septembre 2013 de placer l'ancien président sur écoute et découvert, début 2014, qu'il utilisait une ligne secrète, sous l'alias "Paul Bismuth", pour communiquer avec Thierry Herzog. Selon l'accusation, certaines de leurs conversations ont révélé l'existence d'un pacte de corruption : Nicolas Sarkozy a, par l'intermédiaire de son avocat, envisagé d'apporter un "coup de pouce" à Gilbert Azibert pour un poste à Monaco qu'il convoitait - et qu'il n'a jamais obtenu, selon des informations du Point et du Figaro. Dès l'ouverture du procès de Nicolas Sarkozy ce lundi au palais de justice de Paris, Paul Bismuth, promoteur immobilier et camarade de classe de Thierry Herzog, s'est constitué partie civile.

Le Figaro et LCI

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