C'est pas ma faute
Affaire Bygmalion: Jérôme Lavrilleux minimise son rôle
Le directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 estime ne pas avoir eu de "vision globale de l’ensemble du budget".
Nouveau rebondissement dans l’affaire Bygmalion. Jérôme Lavrilleux, directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, a minimisé son rôle ce lundi devant le juge, expliquant qu’il n’aurait joué qu’un rôle de superviseur.
"On me dit : 'Tel jour, à telle heure, il faut organiser un meeting de tel format.' Mon boulot consiste à vérifier que les personnes chargées matériellement de l’organisation de ce meeting le font, et le font bien."
L’homme se défend également d’avoir eu une "vision globale de l’ensemble du budget". "Je partais du principe que si on nous demandait d’organiser un meeting, c’est qu’on avait la possibilité financière de le faire", a-t-il ajouté. Il renvoie la responsabilité sur Guillaume Lambert, l’ancien directeur de campagne et ex-chef de cabinet de Nicolas Sarkozy à l’Elysée,
De son côté, Guillaume Lambert avait assuré que Jérôme Lévrilleux avait joué un rôle décisif dans le choix d’Event & Cie, filiale de Bygmalion.
Jérôme Lavrilleux a été mis en examen le 15 juin pour usage de faux, recel d’abus de confiance, complicité d’escroquerie et complicité de financement illégal de campagne électorale.
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