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Affaire Bygmalion : un député UMP pourrait porter plainte à son tour
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A qui la facture ?

Son nom apparaissait sur une facture de Bygmalion. Arnaud Robinet, le maire de Reims et député UMP, a témoigné contre la société ce mercredi devant la justice.

"Scandalisé", s'est-il dit lors de son audition à Nanterre. A la suite des derniers rebondissements dans l'affaire Bygmalion, Arnaud Robinet affirme aujourd'hui qu'il n'y a jamais participé, alors que son nom figurait sur une facture liée à une convention sur les retraites en 2012. Une mésaventure qui est aussi arrivée à Pierre Lellouche, dédouanné ensuite par Jérôme Lavrilleux.

"On m'a montré la facture de cette fameuse convention qui aurait eu lieu le 21 mars. J'ai remis de mon côté une photocopie de mon agenda à la police, qui a bien constaté que je ne pouvais être présent à cette convention, ce jour-là j'étais présent le matin dans le sud de la France et en fin d'après-midi à Reims (...) Je suis très serein dans cette affaire" a-t-il poursuivi.

Interrogé sur ses relations avec le directeur de cabinet de Jean-François Coppé, Jérôme Lavrilleux, et avec le directeur général du parti, Eric Sésari, le maire de Reims a répondu qu'il avait "reçu des cours de media training" de Bygmalion en 2009, mais que ceux-ci "n'étaient pas fictifs". Ce dernier ajoute qu'il n'exclut pas de porter plainte à l'issue de son audition.

L'affaire Bygmalion ne cesse de connaître des rebondissements et ce n'est peut-être pas terminé. Mardi soir, France 2 a diffusé un reportage dans lequel on pouvait voir un exemple de surfacturation pratiqué par la société Bymalion auprès de l'UMP. La location de la salle Gaveau pour Event&Cie en avril 2012, initialement estimée à environ 17 000 euros, a en effet été facturée trente cinq fois plus chère, soit près de 680 000 euros. 

lu sur l'union presse

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