Coup de gueule
Affaire Bygmalion : Jérôme Lavrilleux refuse de "payer pour tous"
Dans un entretien accordé au Monde lundi 23 juin, Jérôme Lavrilleux dit "assumer" sa part de responsabilité dans l'affaire Bygmalion, mais assure toutefois n'être à l'origine de rien...
"Je ne serai pas le type qui paiera pour tous." Dans un entretien accordé au Mondelundi 23 juin, Jérôme Lavrilleux met les points sur les i : oui, il assume sa responsabilité dans l'affaire Bygmalion,mais n'y est à l'initiative de rien. "Je suis un des rares à avoir eu le courage d'assumer certaines choses mais je ne serai pas le gentil mouton que l'on peut amener à l'abattoir sans rien dire" a assuré l'ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé au quotidien du soir, avant d'ajouter : "si on veut trouver un fusible idéal, c'est que certains y ont intérêt".
Par ailleurs, Jérôme Lavrilleux souhaite que les responsabilités de Guillaume Lambert, alors directeur de la campagne de Sarkozy, Eric Cesari, ex-directeur général de l'UMP, et Fabienne Liadzé, ex-directrice financière, soient dévoilées au grand jour. "Ils peuvent dire ce qu'ils veulent mais il y a un principe de réalité. Les enquêteurs ont toutes les pièces donc ils peuvent se cacher derrière leur petit doigt, tout sortira".
L'homme s'en est également pris à l'équipe dirigeante de l'UMP, qui doit prononcer son exclusion du parti, mardi 24 juin, lors du bureau politique. "Si mon exclusion de l'UMP était prononcée, cela s'appellerait fouler aux pieds la présomption d'innocence", s'est-il insurgé.
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