Affaire Bettencourt : le juge Gentil mis en cause, il aurait nommé un proche comme expert<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Le médecin chargé de mener l'expertise sur Liliane Bettencourt en 2011 aurait été le témoin de mariage du juge Gentil.
Le médecin chargé de mener l'expertise sur Liliane Bettencourt en 2011 aurait été le témoin de mariage du juge Gentil.
©Reuters

L'enquête fragilisée

Selon Le Parisien, le médecin chargé de mener l'expertise sur Liliane Bettencourt en 2011 aurait été le témoin de mariage du juge Gentil. Le magistrat qui a mis en examen Nicolas Sarkozy pour "abus de faiblesse" pourrait être dessaisi du dossier.

"Soupçons sur l'enquête." C'est le titre de une du Parisien de ce jeudi. Selon le quotidien, le juge Gentil, qui instruit la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour "abus de faiblesse" sur l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, serait lié à l'un des experts. "Ce qui pourrait aboutir au dessaisissement du juge bordelais", souligne le journal.

Nommée par Jean-Michel Gentil, le professeur Sophie Gromb aurait été son témoin de mariage en 2007. Experte près la Cour de cassation en "médecine légale du vivant", elle est chef du service de médecine légale du CHU de Bordeaux. Sollicitée par Le Parisien, Sophie Gromb a refusé de répondre. "Cela relève de la vie privée des gens, je ne vous répondrai pas", a-t-elle indiqué. Le juge Gentil est "un type bien", s'est-elle contenté de dire.

L'expertise médicale a daté le début de l'affaiblissement mental de Liliane Bettencourt à septembre 2006, rappelle le site de France TV Info. Expertise validée par la justice en novembre 2011. Un juge des tutelles avait alors placé l'héritière de L'Oréal sous la tutelle de sa fille, Françoise Meyers-Bettencourt, et de ses petits-fils.

Cette proximité avec Sophie Gromb met-elle en cause l'indépendance du juge ? En théorie non. Car dès qu'un médecin est inscrit sur la liste des experts, "rien n'interdit formellement au juge d'instruction de le désigner, même si c'est un ami. Mais il est alors évident que le juge commet là une faute déontologique, dont les avocats de la défense vont pouvoir tirer parti", souligne Le Parisien.

Lu sur Le Parisien.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !