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Collision meurtrière à Puisseguin : de nouveaux éléments révélés par l'enquête
©Reuters

Les indices

Le procureur de Libourne Christophe Auger, a livré quelques premiers éléments techniques sur les circonstances de ce drame qui a coûté la vie à 43 personnes.

Trois jour après la terrible collision survenue entre un bus et un poids lourd en Gironde le 23 octobre dernier, l'enquête semble se préciser. Le procureur de Libourne Christophe Auger, a livré quelques premiers élements techniques de l'accident et expliqué que Cyril Aleixandre, le chauffeur routier, avait tenté de redresser son véhicule au moment où sa remorque s'était placée en portefeuille. Le procureur évoque "des traces de ripage et un freinage sur une route humide et glissante, par une nuit non dissipée".
"Une tige métallique aurait, sous le choc entre le poids lourd et l'autocar, traversé la partie arrière de la cabine et perforé le réservoir additionnel, sous pression, de l'ensemble routier", a-t-il ajouté, précisant que le rapprochement avec un élement "chaud type échappement, objet mécanique ou toute autre source d'énergie aurait brisé le pare brise qui se serait affaissé, initiant un incendie". Plusieurs autres élements restent encore inexpliqués pour le moment, notamment les raisons qui ont conduit le poids lourd à se positionner en portefeuille et à occuper le couloir de circulation du bus de retraités venant en face. Christophe Auger a précisé que les chronotachygraphes, l'équivalent des boites noires dans les avions, seraient difficilement exploitables en raison de leur état de déterioration. 
Le 26 octobre dernier sur France 3, Annette Aubisse, l'une des rescapés du bus, racontait que le véhicule "allait doucement" lorsqu'il se trouvait dans le fameux virage de la collision, sur la départementale 17. "C'est ce fameux camion qui est arrivé en face... Il n'y a pas eu de choc, rien, je n'ai pas entendu un coup de frein, rien du tout, ça a été direct, on était même tous surpris. C'est ce petit choc qu'il y a eu qui a embrasé le car", a-t-elle raconté. 
Lu sur Le figaro

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