Voici comment Makram Akrout a mis Macron dans un sale pétrin...<!-- --> | Atlantico.fr
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Quoi de plus français que les baguettes de pain ?
Quoi de plus français que les baguettes de pain ?
©Christophe ARCHAMBAULT / AFP

Baguette islamique !

Le président de la République ne devrait pas manger de ce pain-là.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Makram Akrout, sans papiers tunisien, est arrivé en France il y a 19 ans. Depuis, il a réussi à régulariser sa situation et a fait du chemin. Il s'est lancé dans la boulangerie.

D'abord chez un boulanger et ensuite à son compte. C'est ainsi qu'il vient de recevoir le prix de la meilleure baguette de tradition française de Paris. Ce qui lui a valu de devenir fournisseur de l’Élysée.

On ne saurait trop l'en féliciter. Quoi de plus français que la baguette ? Quoi de plus français qu'un boulanger qui fait la meilleure baguette de Paris ? Mais les feux de l'actualité amènent à nuancer ces propos.
Le boulanger de l’Élysée a vu – pour son malheur – ressurgir des messages (en arabe) figurant sur son compte Facebook. Voici l'un d'eux. « La France pousse nos pays vers la décadence. Elle veut ainsi nous coloniser et nous éloigner de la religion et des valeurs islamiques. »

Dans un premier temps, Makram Akrout a nié l'évidence en prétendant que son compte avait été piraté. Son avocate, car il en a une, s'est sagement montrée plus circonspecte. « Makram Akrout

a pu relayer des messages dont, compte tenu de son immaturité politique, il ne saisissait pas la portée. Car il ne les comprenait pas. »

Nous, nous avons relu. Et nous avons compris. Sans doute parce que nous ne sommes pas boulangers.

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