Geert Wilders était arrivé en tête lors des législatives aux Pays-Bas.
©JOHN THYS / AFP
Immigration
Un vent nouveau souffle sur l’Europe...
Et il souffle en tempête.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le Parti de Geert Wilders a remporté de manière éclatante les élections néerlandaises. Il est d’extrême droite mais son programme est simple : stopper l’immigration et combattre l’islam politique.
Comme il le dit lui-même, il veut « rendre la Hollande aux Néerlandais » ! Nombreux sont en effet les Hollandais qui se sentent plus chez eux.
Pour eux, l’immigration est un fléau insupportable : des trafics de drogue, des violences, et des agressions.
Ce cas n’est pas isolé : en Italie, Meloni a été élue sur un programme voisin. Et l’Allemagne s’est enfin décidée à combattre sans pitié l’islamisme.
L’exemple vient du nord de l’Europe. Les pays scandinaves ont adopté une mesure drastique contre l’immigration. L’un d’eux, la Suède, exige des demandeurs d’asile qu’ils « partagent les valeurs du pays ». Et la France ? On fait un peu, ou presque rien. Pourtant, le fléau est le même, mais il ne concerne pas tous les immigrés.
Nul doute que les prochaines élections européennes aura l’immigration au centre. On attend l’effet Crépol. Il sera très certainement dévastateur pour le pouvoir en place !
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