Ukraine : le naufrage de Ségolène Royal…<!-- --> | Atlantico.fr
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Les propos de Ségolène Royal sur la guerre en Ukraine ont suscité de nombreux commentaires.
Les propos de Ségolène Royal sur la guerre en Ukraine ont suscité de nombreux commentaires.
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

Les pingouins et les manchots la réclament !

Plus bas qu'elle, on ne peut pas tomber.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Ségolène Royal n’est rien, n’est plus rien. Mais comme son nom est connu elle s’est souvent invitée sur les plateaux de télévision. Ça fait de l’audience. Et pour faire de l’audience, elle s’y connaît.

C’est ainsi qu’elle a déclaré sa flamme à Vladimir Poutine, si mal traité par les médias. L’invasion de l’Ukraine ? « C’est l’Occident que le premier a agressé la Russie », réplique-t-elle. Mais elle n’est pas à une saloperie près. On l’interroge sur les horreurs commises par la soldatesque russe sur le territoire ukrainien et elle répond que c’est faux.

« Je veux des preuves », exige-t-elle. Les preuves sont abondamment fournies par les journalistes, les ONG et la Croix Rouge. Qu’à cela ne tienne, Ségolène Royal n’en démord pas. Les viols à Boutcha ? Elle n’y croit pas. D’ailleurs, il y a fort à penser qu’elle trouve les soldats russes si séduisants que les filles ukrainiennes n’ont pu être que consentantes.

« Zelensky ment », dit-elle. Elle en fournit une preuve qu’elle juge irréfutable. « Il n’a pas pu donner le nom de la femme enceinte qui, selon lui, serait morte lors d’un supposé bombardement de la maternité de Marioupol ». Ben voyons ! Cette femme enceinte n’a pas eu la présence d’esprit d’appeler Zelensky et de lui donner son nom avant de mourir…

A une certaine époque, Ségolène Royal fut ambassadrice auprès des Pôles. Là-bas, en Arctique et en Antarctique, elle s’entendait bien avec les pingouins et les manchots qui sont, à n’en pas douter, d’ardents poutinolâtres. Mais voilà, elle a perdu son poste. Il ne lui reste plus qu’à se rendre en Russie pour se jeter dans les bras de Poutine. Mission impossible : c’est déjà pris par Depardieu.

PS : Maintenant, compte tenu de l’ampleur de la polémique, Ségolène Royal s’excuse. C’est un peu tard. On aimerait savoir quand elle ment et quand elle ne ment pas. 

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