Attention les yeux !
Tué pour un « mauvais regard »...
C’était sans doute une raison suffisante et nécessaire.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le jeune Enzo, 15 ans, marchait tranquillement dans une rue d’une petite commune du nom de La Haye-Malherbe dans l’Eure. C’est alors qu’il a croisé un « jeune », ce qui en soi est déjà dangereux.
Leurs regards se sont croisés. Enzo a-t-il dévisagé le « jeune » de façon désagréable ? L’a-t-il regardé de travers ? Le « jeune » avait-il vu qu’on voulait l’humilier ? A-t-il vu de l’hostilité dans le regard d’Enzo ?
De toute façon, quand un Blanc regarde quelqu’un qui ne l’est pas, c’est déjà une agression caractérisée. C’est alors que le « jeune » a sorti un couteau. Il l'a planté dans l’abdomen d’Enzo qui en est mort. Arrêté par la police, le « jeune » a déclaré qu’Enzo lui avait jeté un « mauvais regard ». Ce qui en soi est une agression insupportable. Les parents de ce « jeune » lui ont appris les bonnes manières. La pomme ne tombe pas loin de l’arbre.
Et la grande majorité des jeunes n’ont pas reçu de couteau. Mais les « jeunes » en ont un. Si vous croisez un « jeune » et que vous tenez à la vie, baissez les yeux !
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