De son vivant, Sihem avait les cheveux au vent. Elle était jeune (18 ans et jolie). Elle a été tuée par un délinquant multirécidiviste de la même origine qu’elle, nommé Mahfoud.
©DR / Capture d'écran
Ils ne reculent devant rien !
Sihem assassinée et… voilée après sa mort
Pour certains c’était nécessaire.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
De son vivant, Sihem avait les cheveux au vent. Elle était jeune (18 ans et jolie). Elle a été tuée par un délinquant multirécidiviste de la même origine qu’elle, nommé Mahfoud. Et voilà qu’on l’a tuée une deuxième fois. Des centaines de tweets font un photomontage en lui mettant un voile. Il s'agit pour ces fanatiques de préserver sa “awra” (pudeur). Est-ce que c’est ça qu’Allah veut ?
Ainsi elle apparaît sur des montages photos les cheveux recouverts d’un voile. Ces charognards ne respectent rien. Pas même sa liberté. Tout ce qui les interesse, c’est une supposée pudeur théoriquement voulue par l’islam. Mais dans quel pays vivons-nous où une jeune fille arabe ne peut pas être montrée sans le voile ?
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