Sandro Gozi / Luigi di Maio : qui trahit le plus l’Italie ?

Sandro Gozi, eurodéputé LREM et chargé de mission à Matignon, pourrait perdre sa nationalité italienne suite à sa décision de travailler pour le gouvernement français

Luigi di Maio parle de traîtrise à propos de Sandro Gozi. Mais qui est le traître dans cette comédia dell’arte ?

En « Matamore » le dirigeant de 5 étoiles se précipite pour pourfendre du haut de sa lacune celui qui choisit d’œuvrer pour l’Europe, aux côtés de La France et donc dans l’intérêt de l’Italie et des Italiens.

Au lieu de se réjouir que la France fasse appel à l’un de ses compatriotes pour participer à cette mission essentielle qui est celle de bâtir une Europe plus juste et capable de se défendre contre les agressions économiques et géopolitiques, ce dirigeant italien se complet avec l’extrême droite dans des rodomontades indignes de nos ancêtres communs, les romains...

Avec Giorgia Meloni, cheffe d’un groupuscule d’extrême droite, Di Maio siffle aigrement son compatriote et le désigne à la vindicte populaire. Cette double offensive contre Sandro, au travers d’une menace de lui ôter sa nationalité est au delà du grotesque et frise la pantalonnade ! 

Il est temps que le peuple italien choisisse de déchoir Di Maio et consorts, si ce n’est de leur nationalité, de l’honneur de leur charge, qu’ils trahissent manifestement chaque jour, en offrant au monde entier le visage d’une Italie rabougrie, si éloignée de l’influence de la Rome antique, berceau de notre civilisation commune.