Sandrine Rousseau dit que « l’écologie est non-violente » : 90 blessés dont 60 gendarmes !

Il y a des batailles fondatrices. Celle de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres en était une. Des milliers de combattants écologistes sont venus sur place pour détruire des réservoirs d’eau qu’ils jugent néfastes à la nappe phréatique.

Le combat a été rude. Mais le bilan reste favorable aux guerriers écologistes : ils n’ont eu que 30 blessés alors que les gendarmes en ont compté 60 dans leurs rangs. C’est ce que Sandrine Rousseau, prétendument adepte de « l’écologie non violente », appelle « l’écologie radicale ». Et en même temps elle proclame que l’écologie est pacifiste. Pour qu’elle fut violente, il faudrait des morts ? Sandrine Rousseau était sur place tout comme Yannick Jadot.

Ce dernier a vu sa voiture vandalisée par des « écologistes non violents », selon l’argumentaire de sa collègue EELV. Sur une des portières de son véhicule, ils ont tagué « crevure ». Ce qui n’est pas très gentil. Il semblerait que Jadot soit un mou aux yeux des plus allumés des écologistes.

Sandrine Rousseau n’a rien trouvé à redire à cette agression. Il a fallu que ce soit Clémentine Autain qui nuance ses propos : « la discussion est préférable à l’insulte », a-t-elle dit. On savait que l’écologie était un combat. On sait maintenant qu’elle peut être également un massacre…