Il s’agit d’une histoire belge
Saint-Nicolas, c’est pas bien : Sidi Nicolas, c’est mieux
Ainsi l’a voulu le bourgmestre de Saint-Gilles, une localité wallonne.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
La Saint-Nicolas est une fête traditionnelle en usage dans le nord de la France et en Belgique. Les enfants l’aiment bien parce qu’il leur apporte des chocolats.
Mais il y a un problème. Et ce problème, le voici. Dans Saint-Nicolas, il y a « Saint ». Et en plus, il porte une mitre avec une croix. Ce qui est proprement insupportable. Ça n’a pas échappé au bourgmestre de Saint-Gilles. Il veut donc un Saint-Nicolas « inclusif ». Susceptible de plaire aux musulmans de sa commune. C’est pourquoi il veut qu’on le rebaptise « Sidi Nicolas ». De nombreux musulmans de sa localité, qui sont moins cons que leur bourgmestre, protestent.
« On va dire que c’est nous qui l’avons demandé alors que nous n’avons rien demandé », disent-ils. Et ils ajoutent : « ça va se retourner contre nous ».
Le bourgmestre a encore des efforts à faire pour que son Saint-Nicolas soit totalement « inclusif ». Il devrait envisager un Saint-Nicolas gay. Un Saint-Nicolas trans. Et il ne devrait pas oublier les femmes.
Pour les Wallonnes, il y aurait une « Sainte-Nicole » en minijupe, et pour les musulmanes une « Sainte-Nicole » voilée. Pour conclure, car il faut bien conclure, il devrait également changer le nom de sa commune.
En effet, il y a le mot « Saint » dedans. « Sidi-Gilles », ça aurait de l’allure !
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