Régionales en Île-de-France : Audrey Pulvar pulvarisée…<!-- --> | Atlantico.fr
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Des affiches de campagne de l'ancienne journaliste et candidate aux élections régionales de juin 2021 en Ile-de-France, Audrey Pulvar.
Des affiches de campagne de l'ancienne journaliste et candidate aux élections régionales de juin 2021 en Ile-de-France, Audrey Pulvar.
©JOEL SAGET / AFP

RIP

Il ne s’agit pas d’une coquille : elle a elle-même organisé sa propre mort. 

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Bertrand Kern est ce qu’il y a de moins pire au PS. Ce maire socialiste de Pantin est honnête et lucide. Audrey Pulvar est ce qu’on fait de pire au PS. Elle affiche des complaisances notoires avec l’Islamisme le tout enveloppé d’une épaisse couche de démagogie. 

Les deux n’étaient manifestement pas faits pour s’entendre. Mais, fidèle à la discipline de son parti, Bertrand Kern figurait en deuxième position de la liste de Pulvar aux Régionales. 

C’est terminé : il vient en effet de rendre son tablier et de se retirer de cette liste. Avec cette appréciation définitive sur Audrey Pulvar : « on ne peut pas lui parler, elle n’écoute qu’elle même ». Une bombe qui a fait « boum » dans les oreilles de Pulvar. 

Nous on ne déteste pas l’écouter. Nous l’avons fait quand elle dirigeait Les Inrocks. Ce journal était déjà avant elle un temple sacré de la boboïtude. Sous la férule de Pulvar le journal est devenu à la bien-pensance ce que le Coran est à l’Islam. 

Puis elle est allée sévir à la mairie de Paris où elle a réussi, ce qui était une gageure, à irriter prodigieusement Anne Hidalgo. Très présente dans les médias, elle a continué à enfoncer des clous dans son cercueil. 

Un jour où elle était très en verve, elle s’est exprimée sur les réunions interdites aux blancs de l’UNEF. Généreuse, elle a concédé aux blancs qu’ils pouvaient y assister mais qu’ils devraient se taire. Olivier Faure, le patron du PS, en est tombé de sa chaise.

Mais là où elle a donné toute la mesure de son talent c’est quand elle a indiqué que le réchauffement climatique favorisait le vote Marine Le Pen. Même Greta Thunberg n’y avait pas pensé. On comprend mieux maintenant à la lumière de sa sortie sur les réunions non-mixtes de l’UNEF pourquoi Bertrand Kern ne peut pas lui parler : il est blanc et doit se taire…

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