Réchauffement ? 2012 dans le top 10 des années les plus chaudes depuis l’enregistrement des données

Voici un graphique alarmant publié par Quartz.com. Il montre les données recueillies par la National Oceanic And Atmospheric Administration (NOAA).

La courbe des températures mondiales ne fait que croitre - pratiquement - sans interruptions depuis 1911. La ligne rose horizontale représente la température moyenne du siècle passé, dépassée depuis les années 1930. Depuis le depuis du 21e siècle, les températures se situent en permanence largement au dessus de cette moyenne du 20e siècle, et même au dessus de la barre symbolique des +0,5° C. Il semble que la moyenne ait augmenté de 0,5°.

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Les États-Unis ont été le théâtre d'un refroidissement particulièrement vif en 2012, comme l'a monté le Washington Post et comme le montre ce graphique des anomalies de températures, où les courbes représentent les écarts de températures par rapport à la moyenne du 20e siècle aux États-Unis. L'année 2012 étant bien au dessus des autres.

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A moins d'une vague de froid démentielle ne frappe les États-Unis, 2012 restera dans l'histoire comme l'année la plus chaude outre-Atlantique. Au niveau mondial, l'année qui s'achève se place dans le top 10 des années les plus chaudes, et certainement au 8e ou au 9e rang depuis l'année 1880.

Mais cet honneur est malheureusement bien trop répandu ces derniers temps. Sur les 35 dernières années, chaque année marque un nouveau record presque systématiquement, à l'exception seulement de l'année 2011, qui ne s'est pas placée dans le top 10 des années les plus chaudes.

Pourtant, 2012 a été marquée par des premiers mois plutôt frais, en raison de La Niña, une phase du cycle d'el Niño lors de laquelle les températures à la surface de l'océan pacifique sont plus basses que d'habitude près de l’Équateur.

Les nouveaux records atteints chaque année sont bien visibles sur le graphe ci-dessous, ou chaque ligne représente une année et où sont surlignées les années 1880, 2010 et 2012. Les courbes de chaque année sont subdivisées en mois, la ligne rose représentant cette fois la moyenne pour chaque mois. Les courbes représentent donc des écarts par rapport à la moyenne, et non les températures brutes, et l'on remarque que ces écarts par mois sont de plus en plus grands chaque année.

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Selon les données de l'Organisation météorologique mondiale (OMM),  l’année 2012 enregistre aussi des périodes de froid extrême ainsi qu’une fonte inégalée de la banquise arctique. Cette fonte est la conséquence direct du réchauffement.

Elle a atteint le 16 septembre son minimum saisonnier : - 3,41 millions de kilomètres carrés, soit l'étendue la plus petite qui ait été mesurée depuis le début des observations par satellite. Ce sont 3,3 millions de km2 qui ont fondu, ce qui correspond à la superficie de l'Inde, soit 49% par rapport à la moyenne des minima saisonniers mesurée sur la période 1979-2000.