A qui la faute ?
Cinquante-neuf migrants morts noyés
Une tragédie épouvantable.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Ils sont morts au large du port de Crotone en Calabre. Leur embarcation de fortune n’était pas faite pour affronter une grosse mer. Et il y avait tempête ce jour-là.
Les secours italiens n’ont rien pu faire. Les responsabilités de ce drame ne font aucun doute. Non, il ne s’agit pas de Giorgia Meloni qui a fait savoir – et répété – qu’elle ne voulait plus de migrants en Italie. Evoquons maintenant les responsables. Et nommons-les. Tout d’abord, les ONG qui font croire à des malheureux que l’Europe peut être un paradis pour eux alors que ce n’est pas le cas.
Ensuite, les gouvernements africains et arabes qui ne font rien pour sortir leur population de la misère. Pourquoi ? Car ils attendent tout de l’aide internationale qui va le plus souvent dans leur poche.
Enfin – last but not least – les passeurs qui font miroiter aux migrants le bonheur moyennant quelques milliers d’euros. Et aussi les bateaux genre SOS Méditerranée qui promettent aide en cas de naufrage et n’étaient pas là quand l’embarcation des migrants a sombré. Pour autant, on entendra très vite dire que c’est la faute de l’Occident égoïste.
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