Présidentielle 2017 : comment les Chrétiens veulent lutter contre l’effacement de leur religion

Les enjeux de la prochaine primaire et du premier tour des présidentielles de 2017 sont de ce point de vue cruciaux. Il est clair qu’un nombre excessif de candidats au premier tour ferait courir un risque évident d’élimination du candidat de droite, laissant la place au deuxième tour à un duel de la gauche contre le FN. En l’état actuel de l’opinion publique, et sans marge d’évolution notable d’ici 2017, c’est bien l’hypothèse sur laquelle mise aujourd’hui François Hollande – ou Manuel Valls – pour être (ré)élu : il le sera à l’évidence, la candidate du FN ne pouvant en aucun cas dépasser 50% au second tour, même avec ce renfort nouveau de nombre de voix catholiques exaspérées par l’absence de propositions sociétales du côté de la droite de gouvernement.

C’est pourquoi la nécessité et le travail d’unité entre tous les défenseurs de l’Humain et de la société fondée sur un ordre filiatif biologique restauré sont impératifs d’ici 2017. Il est évident que tous aujourd’hui, dans cette diversité des sensibilités, veulent témoigner de leur résistance à l’atterrissage forcé dans la civilisation de l’humanité arrachée à Dieu. Tous veulent lutter contre la négation de la filiation spirituelle, culturelle et biologique, qui conduit à nier la liberté d’éducation des parents et toute législation librement inspirée des principes chrétiens qui ont fondé notre République. Le premier d’entre eux, le principe procréatif entre l’homme et la femme, a été transposé du mariage chrétien filiatif paternel et maternel au mariage républicain laïcisé par la Révolution française et sécurisé par la présomption de paternité dans le Code Napoléon en 1804. Là aussi, c’est une exception française au droit du mariage, qui lie de façon automatique union des parents et filiation biologique des enfants.

Par leurs actes posés dans les manifs, dans leur vie engagée dans l’espace public et leurs écrits couchés sur ce papier, les nouveaux engagés de l’Humain prouvent qu’ils ne privilégient ni l’accumulation individuelle de biens matériels, ni la prise de pouvoir indue, mais seulement celle voulue par le peuple français descendu dans la rue en 2012 et 2013 derrière Frigide Barjot, elle-même soutenue par Ludovine de la Rochère et les réseaux vitaux de l’Église. Cette demande populaire, par nature unitaire, violemment rejetée et broyée par le pouvoir de François Hollande, doit désormais être restaurée auprès des nouveaux représentants issus des manifs, mais aussi en direct auprès des futurs élus, par les fondatrices originelles, Ludovine et moi-même, qui avons matérialisé ensemble, dans nos différentes approches, elle dans la suppression sans condition, moi par la proposition d’une autre union plébiscitée par le peuple, cette double, et gagnante par sa dualité, demande populaire. Car tous aujourd’hui, nous avons une place déterminée, au front ou à l’arrière, dans les transmissions ou à l’état-major, pour combattre au mieux dans cette « guerre de civilisation », qui n’est autre que celle de l’effacement des religions. Et en premier lieu, du christianisme.

Extrait du livre "L'humain plus fort que le marché", de Virginie Tellenne (Frigide Barjot), publié aux éditions Salvator, 2015. Pour achter ce livre, cliquez ici.