Poutine veut « dénazifier » l’Ukraine : on sait ce que ça veut dire…<!-- --> | Atlantico.fr
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Vladimir Poutine regarde dans la lunette de visée d'un fusil de sniper Tchoukavine (SVC-380). 19 septembre 2018.
Vladimir Poutine regarde dans la lunette de visée d'un fusil de sniper Tchoukavine (SVC-380). 19 septembre 2018.
©ALEXEY NIKOLSKY / SPUTNIK / AFP

Le sang va couler !

Des meurtres, encore des meurtres

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Les services de renseignement américains affirment que le Kremlin a dressé une liste de personnes à abattre en Ukraine. De ce qu’on sait de Poutine, on peut les croire. Dans le passé, il a utilisé le poison pour faire définitivement taire certains de ses opposants réfugiés à l’étranger.

En Ukraine, ce sera plus expéditif. Ce pays, une fois conquis, sera « dénazifié » a-t-il promis. Quand on veut tuer son chien, on dit  qu’il a  la rage. Quand on veut tuer son adversaire, on dit qu’il est nazi.  

Il se trouve que Zelensky, le président ukrainien qui figure certainement sur la liste noire du Kremlin, est juif. Juif de par sa mère. Il se trouve qu’il a eu comme Premier ministre M. Groïsman, Juif également. Voilà des nazis très particuliers !

Mais Poutine ne s’arrête pas à ce genre de détails. Ancien agent du KGB, il sait comment faire. Le FSB, qui a succédé à cet organisme si formateur, tuera des « nazis » à Kiev. Y compris les « nazis » juifs.

Quelques mots pour finir, juste quelques mots car il ne vaut pas plus, sur un homme qui a voulu être président de la République en 2017. François Fillon a, toute honte bue, considéré que l’Occident avait sa part de responsabilité dans le conflit actuel. Puisque, selon l’ancien Premier ministre de Sarkozy, il n’a pas pris en compte les légitimes revendications de la Russie.

Pour mémoire, François Fillon siégeait dans les conseils d’administration de deux sociétés pétrolières russes proches de Poutine. Finalement, contraint et forcé, il s’est résolu à en démissionner. 

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