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Poutine ferait bien se souvenir le la défaite russe en Afghanistan !
©NATALIA KOLESNIKOVA / AFP

Retour vers l’URSS

Seul le passé peut nous permettre d’éclairer le présent

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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En 1979, Poutine avait 27 ans. Il était un jeune et prometteur officier du KGB. Cette année là, l’armée russe entra en Afghanistan. Elle avait pour mission de soutenir un régime pro-soviétique qui vacillait sous les coups des Talibans. Ces derniers furent armés par les Américains, qui entendaient, par afghans interposés, lutter contre l’Empire du Mal. 

Des missiles sol-air Stinger leur furent livrés. Les avions et les hélicoptères soviétiques tombaient. Et les corps des soldats tués étaient ramenés à Moscou. Cette guerre dura presque 10 ans jusqu’à ce que Gorbatchev y mette fin. L’Armée Rouge plia bagage et permit aux Talibans de prendre Kaboul. Ceux-ci ensuite retournaient leurs armes contre les Américains. Mais ça, c’est une autre histoire… 

Les Américains livrent aujourd’hui, et par milliers, des missiles Stinger et d’autres plus perfectionnés aux Ukrainiens. Des avions et des hélicoptères russes tombent à nouveau. Et des cercueils affluent à Moscou. Les Ukrainiens se battent avec courage et détermination : ils ont une patrie à défendre. Les Russes ont moins d’ardeur au combat : ils obéissent simplement et sans grande conviction à Poutine.

Il y a sur Atlantico un article titré « Et si Poutine gagnait la guerre d’Ukraine… ». Un point d’interrogation, et même plusieurs, eurent été bienvenus. L’Ukraine peut sans doute être conquise mais pas domptée. Les Ukrainiens se battront contre l’occupant dans les rues de Kiev, d’Odessa, de Kharkiv et de Lviv. Dans les champs de blé. Dans les montagnes des Carpates. L’Ukraine sera le tombeau de Poutine comme l’Afghanistan a été celui de l’URSS

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