Pap Ndiaye : « Mon éviction est un trophée pour l’extrême droite »<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Pap Ndiaye, l'ancien ministre de l'Education nationale, lors d'une conférence de presse.
Pap Ndiaye, l'ancien ministre de l'Education nationale, lors d'une conférence de presse.
©Ludovic MARIN / AFP

Il est amer

C’est un peu facile, non ?

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Le nouvel ambassadeur de France auprès du Conseil de l’Europe s’est confié au Monde. Il en a gros sur la patate. Il dit avoir été victime de la droite et de l’extrême droite.

Macron aurait-il subi des pressions de Marine Le Pen ou d’Eric Zemmour ? Pap Ndiaye a été – c’est patent – victime de sa propre incurie. C’était tout simplement un mauvais ministre. Il était critiqué de toutes parts et pas seulement par la droite et l’extrême droite.

Là où il pousse le bouchon un peu loin, c’est quand il dit : « j’ai été identifié comme un Noir et un homme de gauche ». S’il était, comme il le dit, de gauche, que faisait-il dans un gouvernement macroniste ?

Pour se défendre, il brandit sa couleur de peau. Etre noir, c’est une cuirasse protectrice ? Etre noir cela fait-il de lui un intouchable ?

Noir, blanc, jaune, rouge, vert, un mauvais ministre reste un mauvais ministre. Il est scandaleux de se prévaloir de la couleur de sa peau pour se défendre. D’ici à ce qu’il accuse Macron de racisme…

Pap Ndiaye veut savoir pourquoi il a été débarqué. Qu’il regarde les premiers pas de son successeur Rue de Grenelle. Gabriel Attal a déclaré la guerre à l’islamisme qui gangrène nos écoles. Pap Ndiaye a préféré pactiser avec l’ennemi. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !