« On va te décapiter »<!-- --> | Atlantico.fr
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Marie-Hélène Thoraval, la maire de Romans-sur-Isère, photo AFP
Marie-Hélène Thoraval, la maire de Romans-sur-Isère, photo AFP
©OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP

La maire de Romans-sur-Isère a entendu ça

Cette menace n’est pas à prendre à la légère.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Marie-Hélène Thoraval, la maire de Romans-sur-Isère, avait dit tout ce que d’autres n’avaient pas osé dire avant elle. C’est une femme honnête et courageuse. 

Elle a évoqué l’aspect raciste de la tuerie de Crépol. Elle a nommé les voyous du quartier de la Monnaie, qu’elle connaît bien. Elle a rappelé que les parents de ces voyous étaient eux-mêmes des délinquants. 

Que n’avait-elle pas dit la ? Depuis, le standard de sa mairie est submergé d’appels anonymes, émanant évidemment des copains des auteurs de la tuerie de Crépol. On y entend : « on va te décapiter ». Une illusion directe au sort du malheureux Samuel Paty. Ou encore « t’as une kalachnikov chez toi ? ». 

Marie-Hélène Thoraval peut légitimement craindre pour sa vie. Elle n’est pas protégée par des gorilles, contrairement à tous les ministres qui ont tardivement réagi au drame de Crépol. 

Mais elle peut compter sur le soutien de ses administrés. Il y a en effet à Romans-sur-Isère une majorité de braves gens. Certains d’entre eux se sont exprimés en disant qu’ils allaient, au besoin par la force, nettoyer le quartier de la Monnaie. 

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