Nous sommes tous des hommes violents… <!-- --> | Atlantico.fr
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Des militantes féministes collent des affiches et des banderoles afin d'alerter sur les violences contre les femmes.
Des militantes féministes collent des affiches et des banderoles afin d'alerter sur les violences contre les femmes.
©CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP

Elémentaire mon cher Watson

Nostra culpa, nostra magna culpa.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Nous frappons nos femmes. Nous battons nos maîtresses. Nous giflons nos filles. Nous sommes brutaux et violents. Car nous avons ça dans la peau.

C’est la thèse développée par le journaliste Mathieu Palain. Il s’appuie sur des chiffres fantaisistes et sur les travaux novateurs de Sandrine Rousseau et d’Alice Coffin. Elles ont découvert que «  le patriarcat tue ».

Il s’agit, selon lui et selon ces deux dames, d’une « violence systémique » héritée de siècles de domination masculine. Si cette violence est systémique, alors nous sommes tous coupables. Selon les estimations (élucubrations serait plus juste) de ce journaliste, chaque année un million de femmes sont victimes de violences.

Donc, d’après Mathieu Palain, il y a un million d’hommes violents ! Restent quelques millions qui ne le sont pas. Mais ils sont complices par leur silence. C’est ce qu’on peut lire sur de nombreux sites néo-féministes. Tout cela est grotesque. Pour rester dans cette épure comique, citons un vieux proverbe arabe : « Bats ta femme. Si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait ».

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