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L’association Taz a manifesté place Saint-Sulpice en brandissant des effigies de rats.
L’association Taz a manifesté place Saint-Sulpice en brandissant des effigies de rats.
©Bertrand GUAY / AFP

Ils ont des qualités que nous méconnaissons !

Apprenons à les aimer.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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C’est la tâche à laquelle s’est dévouée une association de défense de la cause animale appelée Taz. Elle entend réhabiliter ce sympathique animal à qui nous avons fait tant de mal.

Les rats pullulent dans Paris au milieu des déchets. Les éboueurs grévistes ont eu une pensée pour eux. Les rats sont enfin libres après avoir été relégués dans les égouts où ils avaient été placés par les brutes que nous sommes.

L’association Taz a manifesté place Saint-Sulpice en brandissant des effigies de rats pour montrer comme ils sont beaux. « Les rats sont intelligents », dit Taz. Et elle implore : « cessons de les empoisonner ».

Le calvaire des rats dure depuis toujours. On a fait courir sur eux d’affreuses et ignobles rumeurs. Ils étaient fort injustement accusés de propager la peste. Regardez Nosferatu le vampire et relisez Le Joueur de flûte de Hamelin pour s’en convaincre.

Ainsi nous avons fait périr des dizaines de millions de rats innocents. « Cessons de les empoisonner », clame Taz. Car peut-être ils votent aussi à gauche. Il n’est pas trop tard pour nous repentir et demander pardon à ces victimes que nous avons sur la conscience. Et pour preuve de notre mea culpa, exterminons les chats qui s’acharnent sauvagement sur les rats. Ces derniers ont le droit de vivre heureux et insouciants. Merci à Taz de nous avoir ouvert les yeux.

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