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Avec My Band Market, le Big Data repère les artistes que vous écouterez demain
©My Band Market

On connait la chanson

Lancée en 2012, My Band Market développe un algorithme de big data qui décèle des artistes émergents grâce à Internet. La start-up peut ainsi proposer des services marketing à des entreprises désireuses de communiquer par la musique.

Quentin Lechemia

Quentin Lechemia

Quentin Lechemia est fondateur de My Band News et My Band Market.

Voir la bio »
  • My Band Market propose à ses clients, depuis 3 ans, d’anticiper les tendances musicales grâce à son algorithme.
  • Les données collectées sont analysées et vendues à des marques désireuses de communiquer via la musique.
  • Le fondateur, Quentin Lechemia, dirige aussi le magazine musical en ligne My Band News pour parler de ces artistes découverts par le Big Data.


Comment fonctionne My Band Market ?

My Band Market repose tout d’abord sur un algorithme, baptisé Elise, permettant de récupérer des millions de données en ligne depuis les réseaux sociaux, le streaming et les médias. Ces données, ensuite analysées, permettent de prédire les tendances musicales de demain mais aussi les tendances technologiques. Par exemple, si un groupe commence à émerger à Stockholm ou si les 15-20 ans utilisent Snapchat pour parler musique aux Etats-Unis, on sera capable de le repérer. Cette collecte de données nous sert ensuite à diffuser les artistes sur notre magazine online My Band Music et ainsi d’en parler avant tout le monde.

En termes de business, à quoi ça sert d’anticiper les tendances musicales ?

Il y a deux utilisations à cela. D’une part pour notre média et d’autre part, pour une utilisation B to B. Tout le but de décrypter les tendances avant les autres, c’est de pouvoir proposer aux marques de lancer des concepts, de leur proposer d’accompagner des artistes émergents et créer une histoire avec eux. C’est l’exact inverse de ce qui se fait aujourd’hui où une marque peut mettre beaucoup d’argent dans des groupes ou un festival sans connaitre la "fanbase" de l’artiste ou les retombées que cela peut engendrer. En utilisant nos services, une marque sait où elle met son argent.

Le risque, c’est que votre système se trompe. Comment gérer cela ?

Dans la mesure où derrière l’algorithme il y a une intervention humaine, l’erreur est toujours possible. Dire que tel artiste va être star dans un an, et qu’il ne le soit pas, c’est évidemment possible car beaucoup de variables entrent en compte. Ceci étant, ce n’est pas la promesse que l’on fait à nos clients. Nous ne disons pas "investissez sur X ou Y, il va cartonner", nous disons à nos clients, "cet artiste est en croissance et il est sur votre cible". Nous donnons des informations en lien avec les besoins de la marque, sur une cible, une localisation, une utilisation technologique… En cela, le risque d’erreur est assez faible.

Quels sont vos projets de développement ?

Notre ambition c’est d’offrir d’ici 2015 une interface opérationnelle à nos clients, avec la possibilité de tester un artiste, une tendance… Si par exemple une marque se développe en Amérique du Sud, elle a tout intérêt à connaitre les influenceurs sur place. Nous voulons, dans un premier temps développer le marché sur la France pour ensuite poser les bases solides d’un développement à l’étranger. Notre marché est mondial mais notre stratégie reste pour l’instant locale.

Propos recueillis par Julien Gagliardi

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