« Mila et Rokhaya Diallo c’est pareil » !<!-- --> | Atlantico.fr
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Mila pose lors d'une séance photo à Paris, le 15 janvier 2022.
Mila pose lors d'une séance photo à Paris, le 15 janvier 2022.
©JOEL SAGET / AFP

Conversation avec une amie indigéniste et wokiste

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Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Nous parlions de la Guadeloupe que nous connaissons bien tous les deux. Je m’étonnais du vagabondage sexuel des mâles locaux qui passent d’un lit à l’autre et font des enfants un peu partout. Elle me répond que c’est l’héritage de l’esclavage. Je lui objecte que cette pratique a été abolie en 1848. Et que depuis… Elle m’oppose un mutisme farouche.

Elle enchaîne sur le racisme qui, selon elle, sévit en France. Et elle m’administre une preuve qu’elle considère comme irréfutable. Sa nièce antillaise s’est rendue aux urgences de l’Hôpital Trousseau se sentant malade. L’interne lui a demandé de quelle origine elle était. « C’est raciste ça ! », me dit-elle.

Je réplique qu’il y a des maladies spécifiques qui frappent les Antillais : on appelle ça les maladies tropicales. Il était donc normal, selon moi, qu’on lui demande son origine. Ces maladies ne touchent ni les Bretons, ni les Berrichons.

Silence de mon interlocutrice. Un peu énervé, je lui demande ce qu’elle pense de la délinquance qui pourrit les banlieues. Elle me rétorque avec les noms d’Eric Woerth, de Sarkozy et d’autres délinquants en col blanc. Dialogue impossible.

Un peu remonté, je lui indique que les enfants juifs ont dû quitter les écoles du 93 où ils étaient insultés et frappés par les petits musulmans. « Ça aurait pu être l’inverse », rétorque-t-elle. Découragé, j’ai renoncé à lui expliquer pourquoi cet « inverse » n’était pas d’actualité.

Comme je la sais féministe, je lui parle de Mila, menacée de mort et de viol des dizaines de milliers de fois. Elle me répond : « Rokhaya Diallo elle aussi a été menacée de mort et de viol ». J’attire son attention sur le fait que Rokhaya Diallo n’a pas besoin d’une protection policière et n’est pas obligée de se terrer. Silence de mon interlocutrice.

Le but de cet exercice n’est pas de prouver que je peux avoir le dernier mot. C’était effectivement facile. Mon objectif est de montrer que les indigénistes et les wokistes et autres anti-racistes proclamés sont imperméables à toute argumentation. Derrière les barreaux où ils sont enfermés, ils nourrissent une pensée totalitaire qui ne laisse aucune place à l’intelligence. En cela, ils sont pathétiques. Et dangereux.

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