Libération se demande « Que faire de la police ? »<!-- --> | Atlantico.fr
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Des policiers interpellent un individu lors de débordements à la suite de la mort de Nahel.
Des policiers interpellent un individu lors de débordements à la suite de la mort de Nahel.
©ZAKARIA ABDELKAFI / AFP

Honteux et scandaleux

Est-ce bien cette question qu’il fallait poser ?

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Libération n’a pas vu les magasins pillés, les voitures incendiées, les vitrines démolies. Libération n’a pas vu non plus les centaines de victimes dans les rangs de la police. Les policiers étaient 45 000 à être mobilisés contre les émeutiers. Et on a tiré sur eux à balles réelles. 

Libération comprend - à défaut de les approuver - les violences des émeutiers. Celles-ci sont dues selon ce journal « à des motivations sociales ». En revanche, le journal se pose une question : « que faire de la police ? » La dissoudre peut-être...

La police, c’est l’affaire de Darmanin. Il a déclaré que les émeutes « n’avaient rien à voir avec l’immigration ». La preuve, dit-il, « c’est que 90% des émeutiers sont français ». 

Le ministre de l’Intérieur a simplement oublié de préciser que ces Français étaient pour beaucoup issus de l’immigration. Darmanin est un étourdi. Concernant la question « Que faire de Libération ? », une seule réponse : la poubelle !

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