LFI : nous irons cracher sur vos tombes<!-- --> | Atlantico.fr
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Mathilde Panot et Manuel Bompard.
Mathilde Panot et Manuel Bompard.
©Ludovic MARIN / AFP

Hommage aux victimes françaises du 7 octobre

Et oui, ils étaient là.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Comme le dit Jean-Sébastien Ferjou, il n’était pas possible d’interdire leur présence à la cérémonie. Mais il ne leur était pas interdit de s’abstenir. Emmanuel Macron avait convié pour cet hommage les représentants de tous les partis politiques, donc également LFI. Avec un petit bémol susurré par l’un de ses conseillers : « Chacun jugera si sa présence est opportune. » Et la présence de LFI n’était absolument opportune.

Les familles des victimes ne voulaient pas des mélenchonistes. Le CRIF non plus. Car entre les Juifs et Mélenchon, « il dit « sioniste » un mot cache-sexe », il y a un lourd passif.

C’est LFI qui a accueilli Jeremy Corbyn, viré du Parti travailliste pour antisémitisme. C’est LFI qui a défilé avec des islamistes antijuifs du CCIF. C’est LFI qui a qualifié les assassins du Hamas de « résistants ».

La présence des députés mélenchonistes à la cérémonie était de droit. Mais au-delà du droit, il y a la décence. Et la décence aurait voulu qu’ils s’abstiennent d’être présents.

Les mélenchonistes n’ont certes tué personne. Mais quand il y a les obsèques des victimes, les complices des assassins, s’ils ont un peu de dignité, s’abstiennent de figurer dans le cortège funèbre.

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