"Les ouvriers sont les premières victimes de la face obscure de l’immigration"<!-- --> | Atlantico.fr
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Des migrants en France.
Des migrants en France.
©PHILIPPE HUGUEN / AFP

Nous avons aimé entendre ça

Mais qui a bien pu dire quelque chose pareille ?

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Ne cherchez pas en France. Dans votre questionnement, n’allez pas du côté de l’extrême droite ou de l’ultra droite. Et abstenez-vous de regarder du côté de Marine Le Pen ou de Eric Zemmour. Non, pour entendre ça, il faut aller au Danemark. La phrase est d’un député social démocrate. De gauche donc. C’est son parti qui est au pouvoir après en avoir délogé la droite qui, elle non plus, n’était pas tendre avec les immigrés. 

Ce député fait observer, à bon escient, que les ouvriers, les gens modestes, les gens de peu, habitent des quartiers sensibles où ils voisinent avec des immigrés. Être de gauche c’est justement ça : s’occuper de ceux qui en ont le plus besoin, les plus démunis. En ce sens-là, la gauche française n’est pas de gauche. 

Le Danemark, a rappelé ce parlementaire, a une législation très stricte en matière d’immigration. Pour devenir Danois, il faut avoir séjourné au moins 10 ans dans le pays. 

Il est exigé, en postulant à la citoyenneté danoise, de parler couramment la langue du pays. Et d’avoir assimilé les us et les coutumes du Danemark, notamment en ce qui concerne le rapport aux femmes. 

En 1991, lors d’un référendum, les Danois ont voté non à l’adhésion à l’Union européenne. Ils ne voulaient pas être mis sous tutelle. Puis, ils ont posé leurs conditions en demandant que soit respectée leur indépendance concernant les lois anti-immigration. 

Bruxelles a accepté. Ils ont revoté et ont dit oui. Nous sommes heureux de les savoir parmi nous. Et nous sommes heureux d’être de gauche comme au Danemark ! Quant à la France…

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