Les émeutiers étaient « des jeunes sans emploi, étrangers ou d’origines étrangères »<!-- --> | Atlantico.fr
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Le mur des cons du Syndicat de la magistration
Le mur des cons du Syndicat de la magistration
©DR

Le Syndicat de la magistrature s’est pris les pieds dans le tapis

Eh oui, ils ont dit ça.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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On dirait du Zemmour mais ce n’est pas du Zemmour. Cette phrase émane du Syndicat de la magistrature, très orienté à gauche. Soyons juste : ils n’ont pas dit « émeutiers »  mais « révoltés ».

Ces « révoltés » là ont toute la sympathie des magistrats de ce syndicat. Ils sont indignés que des centaines d’émeutiers ont été jugés en comparution immédiate. « C’est indécent », disent-ils.

Nous avons une toute autre conception du mot « décence ». Le Syndicat de la magistrature a de la sympathie pour les émeutiers. Et voici comment-ils les définissent. « Des hommes jeunes, sans emploi, étrangers, ou d’origine étrangère qui habitent des quartiers défavorisés ». Pour une fois, nous serons d’accord avec cette observation du Syndicat de la magistrature : des immigrés donc ! Certes, on le savait. Mais la confirmation faite par ces magistrats est la bienvenue.

Bien sûr que le Syndicat de la magistrature n’a pas saisi le double sens de sa phrase. Et qu’il déplore que ses propres mots soient utilisés pour stigmatiser les « jeunes ». Mais on ne va quand même pas s’en priver. Si le Syndicat de la magistrature a toujours son « Mur des cons ». Il pourra s’y épingler lui-même. Des sociologues s’exprimant dans Libération sont venus à leur secours. « Si les jeunes se révoltent, c’est qu’ils n’ont pas de perspectives politiques ». Le pillage, à coup sûr, est une perspective comme une autre.

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