Les émeutes urbaines sont une « divine surprise » pour les Indigènes de la République<!-- --> | Atlantico.fr
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Houria Bouteldja, Photo AFP
Houria Bouteldja, Photo AFP
©Thomas SAMSON / AFP

Les transes amoureuses d’Houria Bouteldja

On les comprend.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Pour écrire cet article, nous avons sorti notre casque colonial que nous gardons bien rangé dans nos armoires. Il ne servait que dans les grandes occasions. Et là, l’occasion était au rendez-vous. Houria Bouteldja a salué comme une « divine surprise » ce qu’elle appelle la révolte des « jeunes indignés ». Le mot « émeutes » ne fait pas partie de son vocabulaire.

Elle a noté que les « jeunes indigènes » ont mis « la question raciale » au centre des débats ». « Question raciale » ? Jusqu’à maintenant, il n’y avait guère que Zemmour pour utiliser cette expression.

Saluons cette belle convergence. Pour une fois, nous sommes d’accord avec la patronne des Indigènes de la République. En effet, et contrairement à Darmanin, elle n’a vu aucun « souchien » pendant les émeutes. Rien que des « racisés ».

Nous avons juste un petit problème avec le mot « indigènes ». En bon français, il désigne les natifs résidant dans leur pays. Rien à voir avec « la jeunesse indigène » dont les grands-parents et parents sont venus d’ailleurs. Mais nous n’allons pas critiquer Houria Bouteldja pour si peu.

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