Leonarda sera bientôt de retour parmi nous…<!-- --> | Atlantico.fr
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Leonarda, en 2014.
Leonarda, en 2014.
©ARMEND NIMANI / AFP

Bienvenue ?

C’est imminent.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Nous l’avions un peu oubliée mais elle ne nous a pas oubliés. Souvenez-vous, c’était du temps de Hollande. Avec sa famille de Roms du Kosovo, elle était venue s’installer clandestinement en France.

Une famille bien sous tous rapports. Le père avait plusieurs identités. Il s’en était servi d’abord en Italie puis en France pour toucher des allocs. Et les sœurs aînées de Leonarda faisaient le trottoir. Après une longue bataille juridique, une expulsion fut décidée.

Leonarda était mineure au moment des faits. De quoi émouvoir nombre d’adolescentes et d’adolescents. Manipulés par SOS Racisme et la Fédération internationale des lycéens (de gauche), des élèves bloquèrent des établissements scolaires en criant : « rendez-nous Leonarda ». Des jeunes dans les rues, des jeunes de gauche ! Hollande sentit son trône vaciller.

Il prit son téléphone et appela Leonarda au Kosovo pour lui annoncer que les portes de la France lui étaient ouvertes mais à elle seule. Un des épisodes les plus honteux de la Vème République. Leonarda l’envoya paître. « Je ne reviendrai qu’avec ma famille ». En rangs serrés, les journalistes se rendirent au Kosovo pour l’interviewer.

Sous la houlette de son père qui surveillait chacun de ses mots, elle acceptait de parler. Pour chaque interview il fallait payer. Les médias imbéciles s’exécutèrent car Leonarda faisait vendre. Un épisode pas très glorieux de l’histoire du journalisme !

Et puis Leonarda a grandi et a épousé un Croate. Et vit désormais en Croatie dont elle est citoyenne. Une équipe de l’émission « Affaires sensibles » est venue la trouver. Leonarda leur a confié que la France lui manquait et qu’elle espérait y revenir. « Pour cela, j’attendrai que la Croatie soit membre de l’Union européenne ».  

C’était il y a quelques jours. Or avant-hier, l’Union européenne a accepté la candidature de la Croatie. Nous reverrons donc bientôt Leonarda. Quand elle sera chez nous, elle ira voir Hollande et lui dira : « je t’ai bien eu pauvre type ».

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