Le SOS du groupe Wagner...<!-- --> | Atlantico.fr
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Le groupe Wagner est en difficulté sur le front ukrainien.
Le groupe Wagner est en difficulté sur le front ukrainien.
©OLIVER BUNIC / AFP

Les pauvres !

Poutine y restera-t-il insensible ?

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Prigojine appelle au secours. Ses hommes manquent de munitions, se plaint-il. Il craint pour les siens, « une tragédie humaine » en cas de contre-offensive ukrainienne.

L’armée régulière russe tient le groupe Wagner en suspicion. Comme eux, elle se bat certes contre les Ukrainiens. Mais les mercenaires du groupe Wagner, cruels et sans pitié, se battent beaucoup mieux. Et obéissant à Prigojine, ils ne font pas de prisonniers. Entre les deux, il y a une différence, même si les soldats russes ne sont pas tendres. Les hommes de Wagner sont recrutés dans les prisons : des assassins et des repris de justice. En un mot, des tueurs.

Prigojine a maintes fois mis en cause Sergueï Choïgou, le ministre russe des Armées. Il lui reproche de ne pas être sur le front et sa pusillanimité. Autant dire qu’ils ne s’aiment pas.

La tension entre les deux a été telle que des fusillades ont éclaté, mettant aux prises les mercenaires de Wagner et des soldats de l’armée régulière : des morts des deux côtés !

Zelensky compte les points. Quant à Poutine, il ne dit rien. Il sait toutefois que Prigojine est un voyou. Mais il a besoin de ce voyou !

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