Le lycée Averroès, c’est (presque) fini <!-- --> | Atlantico.fr
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Le préfet qui avait diligenté une enquête sur l’enseignement qui était prodigué dans cet établissement a découvert qu’on y trouvait des manuels scolaires prônant la mort comme apostasie.
Le préfet qui avait diligenté une enquête sur l’enseignement qui était prodigué dans cet établissement a découvert qu’on y trouvait des manuels scolaires prônant la mort comme apostasie.
©Sameer Al-DOUMY / AFP

Enfin !

C’est pas trop tôt.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Il y a de cela quelques années, cet établissement musulman avait défrayé la chronique. On y enseignait la haine des Juifs. Cela s’est su grâce à deux enseignants, qui, à cause de cela, ont démissionné. Ils avaient confié les faits à Libération

Le patron du lycée Averroès, qui était en même temps président de l’UOIF, l’Union des organisations islamiques en France (dissoute depuis) leur avait intenté un procès en diffamation. Il a fort heureusement été débouté car il y a encore en France des juges honnêtes et courageux. 

Suite à cette décision, Xavier Bertrand, le président de la région dont dépend le lycée Avérroès, avait cessé de leur verser des subsides.

Restait le contrat avec l’État qui était toujours en vigueur. Mais ça aussi c’est fini. Le préfet qui avait diligenté une enquête sur l’enseignement qui était prodigué dans cet établissement a découvert qu’on y trouvait des manuels scolaires prônant la mort comme apostasie. Il a donc mis fin au contrat. Le lycée Averroès sera réduit à demander de l’argent au Qatar. Mais ça aussi c’est illicite. 

Plus surprenante est la réaction du patron de Science Po Lille. Il a jugé que cette décision était « inéquitable ». Veut-il qu’on applique la peine de mort aux apostants ?

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