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Il existe quelques techniques pour affronter ses plus grandes peurs.
Il existe quelques techniques pour affronter ses plus grandes peurs.
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Bonnes feuilles

Pour affronter ses plus grandes peurs, il est important de s'ancrer dans l'instant présent. Jacqui Marson donne des procédés qui passent aussi bien par la respiration, les compliments, l'acceptation et le respect - la technique RCAR - pour y arriver. Extrait de "Cessez de faire passer les autres avant vous : et soyez plus heureux" (2/2).

Ancrez-vous dans l’instant présent

J’ai constaté que la technique qui provient du courant de la pleine conscience et qui consiste à s’« ancrer » dans l’instant présent est un antidote efficace contre la terreur enfantine. L’idéal est d’utiliser ses sens pour se ramener à l’instant présent et le ressentir par le toucher, le goût, l’odorat, l’ouïe et la vision. Vous pouvez sentir le sol sous vos pieds, par exemple – en vous y ancrant. Parmi les autres façons de s’ancrer que mes patients apprécient, il y a :

• Toucher un bijou qu’ils portent, surtout s’il a une signification sentimentale, parce qu’il leur a été offert par une personne aimée, par exemple.

• Toucher le tissu d’un vêtement.

• Respirer leur parfum.

• Boire une gorgée d’eau.

• Prendre conscience de leur respiration.

Tout cela peut fonctionner comme ancrage pour vous ramener à l’instant présent.

RCAR : Respirer, Complimenter, Accepter, Respecter

Cette technique repose sur la maîtrise du pouvoir de la respiration pour désamorcer des peurs soudaines, et elle va encore plus loin en vous aidant à désarmer la personne qui vous effraie, en la rassurant de façon à ce que vous ne vous sentiez plus attaqué.

Ma collègue Val Sampson et moi-même avons créé l’acronyme RCAR lorsque nous animions des ateliers basés sur le livre Tantra : the Art of Mind-blowing Sex. À l’origine, cette technique était plus particulièrement destinée aux couples conflictuels qui connaissaient des tensions liées à leur intimité, mais qui n’osaient pas aborder les sujets qui pouvaient potentiellement transformer leur relation.

L’acronyme RCAR est facile à retenir et, en période de peur et de stress, vous devriez au moins vous souvenir de la signification des deux premières lettres, ce qui devrait suffire à vous sauver la mise. Val et moi avons enseigné RCAR à des douzaines de patients qui y ont eu recours dans leurs interactions avec un vaste éventail de personnes et de conversations difficiles, toujours avec des résultats très positifs.

R pour respirer

Notre respiration peut non seulement faire refluer la montée d’adrénaline qui nous pousse au combat, à la fuite ou à l’immobilité, pour nous permettre de mobiliser les parties de notre cerveau qui sont capables de pensées rationnelles, mais elle peut aussi atténuer les puissants signaux non verbaux que nous émettons quand nous sommes anxieux.

[…]

C pour complimenter

En faisant des compliments authentiques à une personne dans une situation difficile, nous la rassurons et nous l’empêchons d’avoir une réaction hostile, défensive ou agressive. Il ne s’agit pas d’être manipulateur, donc ne lui dites pas des choses que vous ne pensez pas simplement pour la flatter. Elle remarquera votre manque de sincérité et cela se retournera contre vous. Il vaut mieux aussi tenir des propos précis et descriptifs, plutôt que généraux. Par exemple, mieux vaut dire à votre partenaire : « J’adore quand nous nous blottissons l’un contre l’autre pour regarder le journal télévisé », plutôt que « Tu sais que je t’aime ».

A pour accepter

Accepter, c’est écouter en apportant toute son attention, sans soupirer, couper la parole ni même hausser les sourcils. Chacun a sa propre opinion sur n’importe quelle situation donnée, et aussi tentant qu’il soit de s’engager dans des joutes oratoires, ces batailles écornent toute relation, que ce soit chez soi ou sur le lieu de travail. Lorsque vous acceptez que l’autre détienne une autre vérité que la vôtre – et que c’est son droit –, vous pouvez commencer à résoudre les problèmes de façon productive et respectueuse.

R pour respecter

Il est étonnant de voir à quel point nous pouvons parler sur un ton irrespectueux à nos proches. Un grand favori consiste à pointer la personne du doigt (littéralement ou métaphoriquement) et à l’accuser en commençant ses phrases par « tu » – « Tu ne fais jamais ci », « Tu dis toujours ça », « Tu es vraiment … » – en employant un ton qui se situe à mi-chemin entre l’inimitié et le mépris.

Avant d’ouvrir la bouche pour parler, demandez-vous si vous nommez, humiliez ou accusez la personne. Essayez plutôt de traduire vos pensées sous la forme d’une déclaration qui exprime vos sentiments en commençant par « je ».

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Extrait de "Cessez de faire passer les autres avant vous: et soyez plus heureux", Ixelles Editions (mars 2013)

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