« La plupart du temps quand un homme blanc parle, il ne dit pas des choses intéressantes », nous sommes allés vérifier<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Cette photo montre le logo du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), l'organisme français de régulation des médias audiovisuels; depuis remplacé par l'ARCOM.
Cette photo montre le logo du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), l'organisme français de régulation des médias audiovisuels; depuis remplacé par l'ARCOM.
©JACQUES DEMARTHON / AFP

On a entendu ça au CSA !

Et notre conviction est faite.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Le CSA avait invité Fatima Khemilat pour une conférence. Elle est sociologue « décoloniale » et proche du CCIF. Connue également pour avoir organisé des ateliers « non mixtes ». C’est une garantie absolue d’objectivité.

Elle a évoqué « l’intersectionnalité », la « diversité ». Des propos qui ont manifestement été bien accueillis par une assistance séduite. Puis, s’adressant toujours au personnel du CSA, elle a lancé « la plupart du temps quand un homme blanc parle, ce n’est pas intéressant ».

Nous en sommes convaincus. Et nous sortons renforcés dans nos certitudes grâce à la parole d’une sociologue qui a plus de poids que la nôtre. A l’heure qu’il est, nous ignorons toutefois si le CSA, entraîné par les mots enthousiastes de Fatima Khemilat, a modifié sa composition pour coopter des membres noirs et arabes…

Ayant passé quelques années à la Sorbonne, en sociologie, nous avons appris qu’un sociologue se doit d’aller sur le terrain. C’est ce que nous avons fait. Nous avons rencontré des dizaines d’hommes blancs et nous leur avons adressé la parole.

Leurs réponses étaient affligeantes. Des borborygmes incompréhensibles. Fatima Khemilat avait raison. Nous avons alors pensé qu’avec les femmes ce serait moins pire.

Nous en avons accosté des dizaines. Ce n’était pas mieux. Sans doute avaient-elles été contaminées par leurs pères, leurs époux et leurs compagnons. C’est alors que je me suis décidé à parler à moi-même. C’était tout à fait intéressant. Vive moi !

À Lire Aussi

Et alors est venue la rage froide de Sarkozy : pauvre Pécresse !

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !