La kalach est la reine de Marseille<!-- --> | Atlantico.fr
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©ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Plus forte que l’OM

Et son usage fait des ravages.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Selon les statistiques de la police, il y a eu plus de 100 morts par règlements de comptes en l’espace de trois ans dans la cité phocéenne. Et deux de plus, rien que dans le dernier week-end. On ne pleurera pas beaucoup sur leur sort.  En effet, il s’agit de trafiquants de drogue qui se battent pour le contrôle des points de deal.

Plus de 100 morts, ça fait beaucoup quand même. Et la police, impuissante, compte les cadavres.

On en déduira que la vente de shit est une entreprise florissante pour laquelle il vaut la peine de mourir. Alors que plusieurs se battent et se tuent, s’il y a plus de 100 morts c’est qu’ils sont plusieurs milliers à s’adonner au trafic de drogue. C’est qu’il y a des millions qui sont en jeu.

Une question se pose : comment se fait-il qu’il y ait autant de kalach à Marseille. D’où viennent-elles ? Qui les livre ?

A propos de Marseille, remarquons que certains comparent la ville au Chicago des années 1930. A l’époque de la Prohibition on s’entretuait pour savoir qui livrerait le whisky ou la bière.

Les gangs de cette période offraient une très grande diversité : il y avait la mafia italienne, des gangs irlandais, des gangs juifs, etc. Tout cela est admirablement décrit dans Il était une fois l’Amérique de Sergio Leone. Les gangs de Marseille, eux, sont d’une seule origine. 

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