Loin, très loin de Mélenchon...
La gauche (du moins ce qu’il en reste) s’est réveillée !
Elle tente péniblement de se remettre debout.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Les courbettes que le leader de la France insoumise fait à la Chine ne sont pas passées. A gauche, on ne tire pas un trait d’égalité entre Pékin et Taipei. “Nous sommes pour la démocratie”, a tweeté Olivier Faure, le patron du PS.
Les écologistes, Julien Bayou en tête, ont fait chorus. Mélenchon pour eux est devenu infréquentable. Ils ont mis du temps à s’en apercevoir. Car de Mélenchon on savait déjà tout. Et ils auraient dû le savoir.
Pourtant, ils se sont alliés à lui au sein de la Nupes. Ils ont fermé les yeux sur ses outrances, sa vulgarité et ses amours avec Maduro.
Mélenchon a un petit côté bernard-l'hermite. Il s’installe dans un coquillage et dévore le mollusque qui s’y trouve. Et là, le mollusque (la Gauche), déjà mal en point, s’est rebiffé, refusant de se laisser bouffer.
D'autres, Bernard Cazeneuve, Stéphane Le Foll et nombre d’éléphants socialistes avaient déjà refusé de se ranger sous la bannière de Mélenchon. Olivier Faure et les autres vont tenter de les rejoindre. Mais pour cela, il faudrait qu’ils viennent, comme les bourgeois de Calais, en chemise et la corde au cou.Nous nous abstiendrons de les plaindre...
PS : Seul Fabien Roussel n’a rien trouvé à redire aux propos de Mélenchon. Il est communiste, la Chine l’est également.
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