"La gauche a un boulevard devant elle"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Ruffin s'exprimant à l'Assemblée nationale.
François Ruffin s'exprimant à l'Assemblée nationale.
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

Les propos hallucinatoires de François Ruffin

Il a fumé des joints ou vidé une bouteille de vodka ?

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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De tous les mélenchonistes, Ruffin est le moins sot. Il est jeune, brillant, a de la répartie. Il lui arrive même souvent d’être drôle.

Mais là pour le coup, il est franchement comique avec sa déclaration "la gauche a un boulevard devant elle".

Son raisonnement – si raisonnement il y a – est le suivant. François Ruffin n’ignore pas, car il n’est ni sourd ni aveugle, que dans leur grande majorité les ouvriers votent pour Marine Le Pen. Or, affirme-t-il, la patronne du Rassemblement national est "nulle en économie et en social".

Il suffirait donc, selon lui, que la gauche s’intéresse de plus près aux masses laborieuses pour que les ouvriers viennent dans le giron de LFI.

C’est un peu court et totalement irréaliste. Car François Ruffin a oublié l’essentiel : la gauche n’existe plus !

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