« La France dégage » : et maintenant le Burkina Faso…<!-- --> | Atlantico.fr
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Un soldat français au Burkina Faso, en novembre 2019.
Un soldat français au Burkina Faso, en novembre 2019.
©MICHELE CATTANI AFP

Ça n’arrête pas

On ne veut plus de nous !

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le Burkina Faso a exigé le retrait des troupes françaises. Et pourtant c’est ce pays qui nous avait appelés au secours contre les djihadistes ! Quelques mois auparavant, c’était le tour du Mali d’en faire de même. Entre ces deux pays, il y a un point en commun : leurs armées incapables de lutter contre les djihadistes sont des armées de coups d’Etat.

Un capitaine prend le pouvoir, puis est renversé par un lieutenant qui lui-même est renversé par un colonel. Ainsi fonctionne la démocratie dans ces deux Etats. Les manifestants maliens et burkinabés qui hurlent contre la France arborent des drapeaux russes et brandissent des portraits de Poutine. Ils ont trouvé mieux que nos soldats : les mercenaires russes du groupe Wagner. Ces derniers tuent et torturent sans état d’âme. Et ils se payent sur les richesses minières de ces deux pays.

Nos soldats expulsés du Burkina Faso vont être déployés au Niger. Comment seront-ils accueillis là-bas en attendant l’arrivée des mercenaires du groupe Wagner ? Au Mali et au Burkina Faso, on nous en veut de les avoir colonisés dans le passé. Et ils sont prêts à devenir des colonies russes. Bonne chance...

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