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Emmanuel Macron, dont la politique économique et budgétaire pèse sur nos finances - Photo d'illustration AFP
Emmanuel Macron, dont la politique économique et budgétaire pèse sur nos finances - Photo d'illustration AFP
©ludovic MARIN / AFP

Les entrepreneurs parlent aux Français

La France dépense des mille et des cents et s'endette à tout va. De quoi financer l'investissement, en théorie, si l'état n'étais pas aussi mauvais juge de ce qui peut ou va marcher...

Denis Jacquet

Denis Jacquet

Denis Jacquet est fondateur du Day One Movement. Il a publié Covid: le début de la peur, la fin d'une démocratie aux éditions Eyrolles.  

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Le Gouverneur de la banque de France rappelait ce matin des évidences. Qui s’endette trop mal étreint. Lorsque l’on s’endette pour investir, le retour est généralement bénéfique, même si l’État est souvent mauvais juge de ce « qui marche » ou peut marcher. Mais au moins, on prend le risque, on parie sur l’avenir au lieu de se laisser dicter par les sondages les dépenses inutiles à empiler.

Nous ne savons pas faire. L’État faute de confiance dans les acteurs de l’économie préfère l’associatif, le temps de montrer son mépris pour le privé, puis une fois fait table rase, se recroqueville sur ses principaux lieutenants et cuisines internes pour reprendre la main. Et il échoue la plupart du temps. Nous parlions ce weekend avec des acteurs de terrain en congés aux USA, à propos des plans dits banlieues. Les banlieues ou encore Marseille. Ce sont des exemples parfaits. 

Nous avons investi massivement dans le 93 (notamment) depuis des années, sans rien changer à la situation économique et encore moins sociale, sociologique. Toujours pas d’élévation économique mais toujours plus de burkas. L’argent aura financé au final, une forme d’islamisation, rendue indirectement possible par cet argent dépensé n’importe comment. L’économique ne fait pas tout, il faut travailler tous les sujets au même moment. Les banlieues demandaient pour tant de jeunes « issus de l’immigration » de les éloigner, les détacher de ces territoires, on les y a laissé. Ils succombent progressivement à l’influence croissante des obscurantistes. On les leur a livrés, et les filles, y compris françaises, ont dû se soumettre en criant tout haut que « c’est leur choix » et qu’elles sont tellement plus heureuses d’être sous une tombe en tissus décorée d’un peu de grillage. Un rapport récent mettait même en avant que la violence aux femmes non voilées des quartiers était désormais le fait….. des femmes voilées. C’est d’ailleurs plus pratique pour échapper à la reconnaissance faciale !

Macron a décidé d’en faire de même à Marseille avec le succès que l’on sait. Quand on ne sait pas, on s’abstient et on fait avec ceux qui crient et proposent une partie des solutions localement. Mais y a-t-il un retour en arrière possible ? Au final, les acteurs de terrain, qui savent et voient, finissent par désespérer, car au final il ne reste rien pour les autres. Pour les petites villes où pourtant les gens « meurent » sur pied, pour les agriculteurs dont une grande partie survivent à peine avec 600€ par mois et qui voient ces milliards partis en fumée au profit d’une cause mal évaluée et d’une action mal exécutée. 

Par ailleurs, je lisais un post de notre ami Nicolas Bouzou qui se félicitait que les USA avaient finalement voté l’aide à l’Ukraine. Encore des milliards, à crédit, dont certains pensent qu’ils permettent de résister à Poutine, et donc de lutter pour la démocratie et que d’autres regardent comme de l’argent gâché destiné à tuer et détruire, et jouer les prolongations d’une guerre perdue d’avance, au seul profit des vendeurs d’armes. Ils ont chacun raison. La question qui demeure consiste à savoir quand trop sera trop. Jusqu’à quel moment devrait-on continuer à repousser l’inévitable.

Ces sommes pharaoniques finiront pas peser sur nos finances déjà catastrophiques. Elles se font également au détriment des investissements qui devraient garantir notre avenir. Nous avons besoin de dizaine de milliards pour garantir l’avenir, l’indépendance, le succès de la France, non seulement empêcher son déclin, mais assurer son rebond. Investir dans les terres rares, l’intelligence artificielle, l’espace, la transformation digitale des PME, créer enfin une armée d’ETI, et tant de chantiers indispensables, sur l’éducation, la santé, entre les « mains » desquels notre destin repose.

Le Gouverneur de la banque de France a raison. Nous ne pouvons plus vivre à crédit pour justifier de mauvaises dépenses, uniquement pour de bons investissements. Nous ne pouvons plus espérer une croissance qui miraculeusement pourrait conjurer tous les sorts, qui réduirait tous les déficits, une croissance toujours aussi mal évaluée que les recettes fiscales, ou les prévisions sur les retraites. Toujours déjouées par la réalité. La croissance il ne faut ni l’espérer, ni l’évaluer, il faut en créer les conditions. Bien loin de ce que nous faisons.

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